Mardi 11 novembre 2 11 /11 /Nov 17:21
Soirée chez Maîtresse Saadienne...comme à l'accoutumée, il règne une ambiance feutrée qui me plait beaucoup, propice à certains jeux. Les invités font preuve de civilité manifeste, mon amie est sélective et exigeante, chacun a le plus grand respect
Freya se tiendra à côté de moi pendant toute la séance, une bassine d'eau contenant une serviette, prète à intervenir...sécurité maximum oblige: nous jouons avec le feu (au sens propre comme au sens figuré, sourire)...
J'applique une noisette de gel alcoolisé sur une petite partie du dos , j'y mets le feu à l'aide de ma bougie...puis je l'éteins en étalant le gel...je rallume le gel étalé et ainsi de suite, jusqu'à ce que tout soit brûlé...puis l'opération recommence.
Je suis en immersion totale dans le jeu, le silence est absolu...Il me faut aller extrêmement vite pour ne prendre aucun risque...vraiment très vite... (je l'ai appris à mes dépens...ma main s'était enflammée une fois, car je n'avais  pas été assez leste)...je retiens ma respiration, et je sens bien que tout le monde aussi!
Ennos est docilement immobile...une odeur monte de sa peau (je savais très bien qu'il n'avait pas eu le temps de se faire épiler,sourire...) ce fut chose faite, ce soir là!
Il n'a pas bougé d'un poil pendant toute la séance, si "vous me prétez cette expression!"...je suis taquine, mon soumis le sait.
J'apprécie le moment...je n'ai pas envie de m'arrêter...les flammes dansent sur la peau, c'est un spectacle magnifique, le feu est magique...mais je sais parfaitement que je dois interrompre,  si je veux pouvoir poursuivre la soirée...avec mon valeureux ennos. (quelque part, c'est un brin frustrant, oserais -je dire...)
Mais je tiens à rendre un hommage mérité au personnage, indispensable à mon article, qu'on ne voit pas: le photographe! Connaissant son perfectionnisme et son souci du détail, je sais qu'il a eu sa part de pression...ces photos valent leur pesant d'or, il n'est pas aisé de capturer un "instant"!
Par Maitresse S. - Publié dans : SM
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Jeudi 13 novembre 4 13 /11 /Nov 10:48
                 A quoi sert la punition, pourquoi donc l'infliger...si ce n'est pour qu'une faute ne se reproduise jamais?
                 On ne peut, on ne doit, donner une définition exacte de la punition...ce serait beaucoup trop réducteur...il peut en exister autant de formes que de soumis...la punition doit faire mal, sur une échelle modulable en rapport à la gravité de la faute...pour bien punir, il faut donc bien connaitre son soumis et surtout, ne pas punir sous l'effet de la colère:
                                   La punition fait partie de son éducation.
                                   L'éducation lui permet de trouver sa place.
............................................................................................................

Je ne te punis pas...tu ne mérites même pas que je te punisse...que je réfléchisse, que je réagisse, que je m'implique...tu ne m'intéresses pas.

Je sais que tu aimes me regarder, je t'ordonne de garder les yeux baissés, sans le secours d'un bandeau.

Je sais que tu as besoin de me parler, tu auras un bloc et un crayon autour du cou, je ne veux pas entendre ta voix.

Je sais que tu aimes sentir ma main, je porterai des gants.

Je ne t'adresserai pas la parole directement, tu recevras tes consignes par l'intermédaire d'une autre bouche ou par une lettre, que tu ne conserveras pas.

J'annulerai notre rencontre au dernier moment, après t'avoir laissé venir à moi, en te disant que cette fois, je n'ai pas envie de te voir.

Un Maître jouera avec toi, ou une Maitresse que tu n'apprécies pas trop, mais je ne serai pas dans ton champ de vision.

Lors d'une soirée, tu me suivras pas à pas, mais je ne jouerai pas avec toi, un autre soumis veillera sur toi.

Lors d'une soirée, tu ne porteras pas le collier que je t'ai offert.

Tu n'es pas digne de t'assoir à ma table, un autre que toi me servira, tu te tiendras debout derrière moi, silencieux.

Je connais ta dépendance, tu seras privé de tout contact avec moi, et je ne veux pas de tes nouvelles, d'aucune manière.

J'irais jusqu'à souffrir moi même, en me privant de quelque chose, si je sais que c'est le moyen de t'atteindre, mais tu ne te rendras compte de rien.
                                                     

Je n'utilise pas ce que j'aime dans les punitions, je n'utilise donc pas le châtiment corporel...je me sais sadique, ce serait dangereux. D'autre part, lorsqu'une punition porte essentiellement sur le cérébral, la torture est beaucoup plus forte et il y a rarement des récidives. La punition n'est pas le détournement d'un jeu, à mon sens.

                                         La punition est faite...pour punir!!

Par Maitresse S. - Publié dans : SM
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Vendredi 14 novembre 5 14 /11 /Nov 14:20
"Il faut organiser un jeu autour de la malle"ne cessait de dire mon amie D.I. à la moindre occasion...
Nous n'avons pas les mêmes pratiques, mais j'adore mettre des scénarios au point avec elle, c'est un peu -la fête avant la fête- en quelque sorte...
Et puis, les différences enrichissent toujours, chacune apporte sa pièce, et nous obtenons toujours un puzzle magnifique...
avec toujours beaucoup de gaieté...
Rires et plaisir assurés...
Ce jour là, j'ai fixé rendez vous au soumis à 15h00...
Dès son arrivée, nous montons dans ma voiture, j'allonge le siége, le cagoule, et le recouvre d'une couverture. Je vais rouler pendant une demi heure, dans les rues avoisinantes, sans lui parler...il ne sait pas du tout ce qui l'attend.
Pour son anniversaire, je vais réaliser son fantasme d'enfermement, confié longtemps auparavant...sa surprise est totale.

15h30, nous nous retrouvons dans l'ére de lavage d'une station service, une autre voiture nous attend, deux de mes complices l'enferment dans le coffre d'une grosse berline. Je les suis... tout va très vite, car nous avons choisi une heure de circulation assez fluide.
La malle nous attend au sous sol du parking de l'immeuble de mes amis, sur un chariot, car nous allons emprunter l'ascenseur. Je n'ai pas mis de parfum, et ce n'est plus moi qui le touche...Mes complices l'installent sans ménagement dans la malle...
"Maîtresse!?"...une petite voix traverse l'épaisseur du bois, on peut sentir une petite pointe d'inquiétude...je me mords les lèvres pour ne pas éclater de rire...mais ne répond pas...
La malle est placée dans un coin de l'appartement. J'ouvre le coffre, la chaleur me monte au visage..."Je savais bien que vous n'étiez pas loin, Maitresse!" me dit-il sur un ton provocateur...
Je vérifie la cagoule, entrave les chevilles et les poignets, parviens à rassembler mon sérieux pour donner mes consignes:
"Je veux que tu tapes contre la paroie si tu ne te sens pas bien...
le couvercle sera régulièrement soulevé pour renouveler l'air...
je t'interdis de sortir avant mon retour...
Si tu as envie d'uriner, tu te retiendras...
Es-tu pret?"
ce soumis est très provocateur: il demande donc un petit coussin... je lui accorde une giffle juste avant de refermer le coffre.
Je sais qu'il ne risque rien, mes amis le veillent silencieusement pendant mon absence...Je peux enfin me détendre et rire toute seule au volant de la voiture...
Je sais aussi que je vais manquer le meilleur, mais je ne peux rester à l'appartement.
Bien que souffrant d'ankylosité, suffoquant de chaleur, la vessie prète à exploser, et maintes fois invité à sortir pour se dégourdir...il résiste à toutes les tentations et reste dans la malle. Il était convenu que les complices le tenteraient...
Je suis de retour vers 19h00, lorsque j'ouvre le coffre...je sens le soupir de la délivrance, enfin...
J'ai bel et bien la sensation d'ouvrir un cadeau un jour de noël, je suis très fière de sa performance, je suis heureuse d'avoir pu lui offrir ce cadeau...ses poignées et ses chevilles sont meurtries, la cagoule lui est devenue insupportable dans le confinement et la transpiration, mais voilà: il ouvre les yeux avant d'y avoir été invité. Je retarde donc l'enlèvement de la cagoule d'une demi -heure supplémentaire.

D.I. met en action un minuteur, et nous finissons tout de même par voir le large sourire du cloîtré ravi de son aventure: "cent fois merci, ma Maîtresse!".
Par Maitresse S. - Publié dans : SM
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Jeudi 20 novembre 4 20 /11 /Nov 17:01





                             Nous avons passé une soirée très amusante ,cette fois là ...

Le SM est une chose sérieuse, "mais on peut parfaitement etre sérieux sans se prendre au sérieux"...Pour ma part, je ne considère pas avoir passé une bonne soirée si je n'ai pas ri plusieurs fois, certaines pratiques ne demandent pas une concentration optimum...Je crois que nous avons tous battu des reccords de vitesse! (reconstituer une forèt avec les moyens du bord, surtout quand on porte une robe de soirée...je vous laisse imaginer le sport!!)

                               Le Maitre des lieux m'attibrua la réalisation d'un banc.

Pour tout matériel à ma disposition : deux soumis, de tailles et de proportions différentes, une planche, et un rouleau de cellophane...                                                            Quand à mes deux complices, il eurent le choix entre la transpiration, le déséquilibre, les inévitables démangeaisons, l'immobilité et l'endurance, sans oublier le poids de mon corps (sourire).                                                                                                           Je le dis toujours, le SM a mille visages.....!!

La condition d'objet relève de la maîtrise de soi meme, il peut m'arriver d'organiser ce que j'appelle des "auto-scéances", silence imposé de rigueur...

Une occupation captivante, accaparante, et  feindre l'indifférence...suffisamment longtemps afin d'installer le trouble du sentiment d'oubli ..

Le "soumis-cendrier" est un bon exemple, pour qui parle trop...je n'apprécie pas la cendre dans la bouche par contre, je trouve cela très laid...


Dans les classiques du genre, nous avons le plateau -ou la table pour apéritifs- pour qui est souvent maladroit par manque de concentration, que ce soit verbal ou gestuel .Je ne peux m'empécher de fouetter pour provoquer une réaction, mais rien ne doit choir...

Le banc est ,de loin, l'objet que je préfère. Frileuse de nature, j'ai parfois le sentiment d'etre assise sur un radiateur très douillet!

Sans oublier, l'assiette d'un dos cambré, le repose-pieds pour des fins de journées arrassantes .

Le soumis-bougeoir, pour ambiance feutrée, qui peut donner l'illusion de se prélasser au coin d'un feu (utile quand on ne posséde pas de cheminée)...


Le "soumis-toilettes" que je réserve exclusivement à mon usage personnel, à huit- clos et loin de tout regard indiscret...certaines pratiques rentrent dans le cadre de mon intimité et je ne les partage qu'avec mon "objet" seul.



La condition d'objet n'est intéressante que si le soumis est doté d'une évidente cérébralité, car il saura exploiter et appréhender la situation, repousser ses limites pour mon plus grand plaisir.

Offrir son corps, proposer ses services, se rendre corvéable à merci, tirer son plaisir de celui de sa Maîtresse...devenir l'objet, le jouet meme...n'est pas à prendre à la légère, comme c'est parfois le cas.


                                                                                                                                                                               

Par Maitresse S. - Publié dans : SM
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Dimanche 23 novembre 7 23 /11 /Nov 19:30

           On m'a ,un jour, posé une intéressante question :

"Quest-ce qu'une Dominatrice, une Dominante, une Maîtresse?"


            Je ne pense pas que l'on puisse donner une définition exacte, mise à part : "exercer une autorité sur l'autre", mais ceci me semble réducteur...

Je suis Dominatrice en permanence, en dehors des temps de scéances: une femme normale, avec une libido particulière, un brin gynarchique dans l'ame, très pointilleuse sur le savoir vivre et l'éducation, particulièrement possessive...je ne préte pas ce qui m'appartient.

                

                 Plutot fétichiste, et coquette...j'affectionne tout particulièrement le cuir et le vynil...je respecte donc le dress code pour sa dimension esthétique...mais je n'ai pas besoin d'etre apprétée pour répondre à une pulsion, une simple fourchette peut me suffir, et parfois moins que ça...un simple regard, un talon...

La domination est mon art de vivre, nul besoin d'exposer ce qui existe en profondeur.

                                                          Les esprits rebelles ne me séduisent pas, je n'ai pas de temps à perdre ni d'énergie à gaspiller...j'ai de l'atrait pour les fortes personnalités, respecteuses de leurs personnes propres, les dominer s'avère souvent passionnant, l'échange  porte sur des subtilités...

                                                           Je suis intolérante sur l'hygiène et la présentation, car prenant soin de mes pieds autant que de mes mains, je suis d'abord exigeante sur ma personne...j'estime que c'est la base du respect, bien avant de l'intellectualiser.

Je pratique le SM, ce qui signifie sado-masochisme,  donc je prends du plaisir lorsque le soumis m'offre sa douleur...et bien que la nuance puisse surprendre, je ne suis pas méchante, je suis sadique...mais si le soumis ne fait que subir pour me séduire, le charme tombe...je me sais suffisament patiente et empathique pour respecter la légitimité d'une progression, la confiance est basée sur l'honnèteté, pas sur les fanfaronades stériles...

En principe, je n'attache pas lors de la 1ère scéance, le soumis reste s'il le décide, pas parce qu'il y est contraint autrement que par sa volonté propre.

A un certain niveau, on ne peut pas tricher.


Enfin, je ne mélange pas le sexe au SM, ceci est secondaire dans mes pratiques, le degré de soumission génère en moi le désir d'aller plus avant dans la relation, si l'homme me plait, et considère d'abord "Maîtresse" au sens SM. Surviennent alors des pratiques nouvelles, réservées à l'intimité du huit clos.  Je n'ai pas besoin d'utiliser autre chose pour dominer que mes dispositions mentales naturelles.

Si impatience ou désobéissance, le soumis sera remercié.

                                                            Mon choix est qualitatif, l'abstinence a ses raisons d'être...se soumettre implique la maîtrise de soi, j'estime que cela peut s'avérer indispensable selon le sujet...


Moi, Dominatrice...je décide de tout.

Par Maitresse S. - Publié dans : qui suis-je?
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