SM

Dimanche 9 novembre 7 09 /11 /Nov 22:47

Je vouvoie toujours quand je ne connais pas, SM ou VANILLE, je vouvoie c’est ainsi…

Collier et tutoiement sont interdépendants à mes yeux…Le « tu » est l’amorce d’une relation, quelque soit sa nature, le « vous » aussi, mais dans le 1er cas il y a le franchissement d’un espace, début de l’intimité…

Je tutoie mes soumis uniquement, ceux que je reconnais comme tels…Partant de là, le voyage peut commencer…Je suis dans la locomotive, mes soumis sont dans les wagons, ceux que je vouvoie sont sur le quai.

Je respecte les êtres humains (à peu près tous, sourire), un soumis n’est pas un objet inerte, il est une source de plaisir, il devient « jouet » parce qu’il veut le devenir, c’est son choix, pas un état.

Il n’est rien sans sa Maîtresse, mais la réciproque est une réalité.

La Maitresse est aussi la source de plaisir du soumis.

L’un n’existe pas sans l’autre, la relation n’est pas unilatérale, en rien.

Le « tu » peut être affectueux, et le « vous » méprisant, tout dépend du ton employé….

Mais sur le même principe d’utilisation de « Madame » ou de « Maîtresse », je ne tutoie pas d’office un soumis d’après son statut, je le vouvoie avant tout car c’est un homme, situation analogue avec une soumise.

La 1ère règle à observer : « ne jamais se faire tutoyer sans mon autorisation préalable, par quiconque, que ce soit sur le net ou dans le réel. » Ceci n’est pas négociable, le soumis me représente, il est mon prolongement et se doit d’appliquer mes règles. Si l’interlocuteur ne respecte pas ce principe et manque de respect à mon soumis, en dénigrant son devoir et en passant outre sa demande,  il Me manque de respect, et manque de tolérance envers ce qui ne lui correspond pas : il est alors totalement dépourvu de toute forme d’intérêt.


 

Par Maitresse S. - Publié dans : SM
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Lundi 10 novembre 1 10 /11 /Nov 23:14
Je suis flagellatrice...c'est ainsi.
                                                          Certaines femmes jouent au golf,
                                                          moi : je flagelle.
"Rien de plus simple pour une domina"...(allez-vous peut être penser?)...hors ,rien n'est moins sûr! Evidement, un soumis peut devenir très résistant et endurant pour le plaisir de sa Maitresse, se dépasser, repousser ses limites...il offre sa douleur, mais : j'aborde là, "l'autre coté du manche".
                                       Lorsque je fouette, l'intégralité de ma concentration se porte  exclusivement sur mon soumis, et sur ma contenance. Je perçois tous les petits signaux qui traduisent son degré de souffrance: la sudation, un tremblement, un regard...la pression est maximale.
                                        Lorsque je fouette un maso, il est dominé par son plaisir propre. Ma concentration se fixe sur le fouet, son sifflement, ses claquements secs, la sensualité de ce serpent de cuir qui glisse dans mes mains...plus je rentre dans ma bulle d'extase, en ressentant tous les frissons qui me parcourent...je ne me contiens pas: c'est inutile.
                                        L'aspect des marques suffit.
Ce jour là, je me rends chez mike.C'est un pur maso, je ne suis pas sa Maîtresse,mais nous sommes liés par notre passion commune.Certains amis se voient pour une partie d'Echecs, nous nous voyons pour une séance de flagellation.
Lorsque je pénètre dans le donjon de mike, c'est un émerveillement...le rêve pour une flagellatrice...la collection de fouets de mike est impressionnante! Tous soigneusement accrochés, ils occupent toute la surface du mur du fond et le donjon est très spacieux!
Lors de notre 1ère rencontre, un mannequin de mousse avait été installé à mon attention.Je me doutais bien que mike allait me tester.Mais je ne m'en étais pas offusquée, car quand je joue avec un soumis pour la 1ère fois, je ne l'attache jamais.S'il reste, c'est son choix.
J'ai trouvé la prudence de mike très rassurante.Ses doutes étaient bien légitimes...le contraire m'aurait inquiétée.La peur est saine dans certains cas, c'est plutot une preuve d'équilibre.
Ce jour là, pas de mannequin, je vais fouetter mike...je sens tout de meme une petite pointe de trac qui disparaitra dés les 1ers coups de fouet, pendant la séance d'échauffement.Cela m'a étonnée, car quand je fais ce que j'aime, je ne me pose pas de question: la passion me submerge.

Il est entendu que nous n'allons pas "trop forcer" cette fois là, mike n'a pas été flagellé depuis longtemps...mais nous avons aussi utilisé ce que j'avais apporté avec moi, je tenais à connaitre ses impressions (surtout ma "petite vipère" chérie, mon petit singletail d'un mètre).
J'utilise plusieurs modèles pendant la séance...c'est un moment de grande jouissance cérébrale.Une flagellation expulse littéralement toutes les ondes négatives de mon esprit.Je sens que mon énergie se libère, mike ne bouge presque pas, sa concentration est flagrante: mike est dans son monde...c'est un délice pour les yeux. A chaque changement de fouet, je suis confrontée à une phase d'adaptation: il me faut apprivoiser le serpent de cuir. Il est toujours délicat de pratiquer avec des instruments que l'on ne connait pas, mais l'apréhension est exquise...
Le sourire de mike m'invite à poursuivre, la confiance est installée: il sait. Bref montée d'adrénaline de part et d'autre: je m'empare du redoutable bullwhip d'un mètre cinquante. Je ne le fais pas tournoyer, je me contente de le faire évoluer à l'horizontale, il est très lourd. son corps tressé est suave entre mes mains,  je m'applique à ce que les marques soient bien longues et droites.C'est un anaconda, il me faudra du temps pour l'apprivoiser, la pression remonte.
Je termine la séance avec ma petite vipère, la pression redescend doucement...ses morsures sont longues et verticales, elle glisse au dessus de ma tete et se laisse couler de mes mains sur le dos de mike qui frémit de plaisir...nos sourires en disent long....

Mike, je te remercie.


Par Maitresse S. - Publié dans : SM
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Mardi 11 novembre 2 11 /11 /Nov 17:21
Soirée chez Maîtresse Saadienne...comme à l'accoutumée, il règne une ambiance feutrée qui me plait beaucoup, propice à certains jeux. Les invités font preuve de civilité manifeste, mon amie est sélective et exigeante, chacun a le plus grand respect
Freya se tiendra à côté de moi pendant toute la séance, une bassine d'eau contenant une serviette, prète à intervenir...sécurité maximum oblige: nous jouons avec le feu (au sens propre comme au sens figuré, sourire)...
J'applique une noisette de gel alcoolisé sur une petite partie du dos , j'y mets le feu à l'aide de ma bougie...puis je l'éteins en étalant le gel...je rallume le gel étalé et ainsi de suite, jusqu'à ce que tout soit brûlé...puis l'opération recommence.
Je suis en immersion totale dans le jeu, le silence est absolu...Il me faut aller extrêmement vite pour ne prendre aucun risque...vraiment très vite... (je l'ai appris à mes dépens...ma main s'était enflammée une fois, car je n'avais  pas été assez leste)...je retiens ma respiration, et je sens bien que tout le monde aussi!
Ennos est docilement immobile...une odeur monte de sa peau (je savais très bien qu'il n'avait pas eu le temps de se faire épiler,sourire...) ce fut chose faite, ce soir là!
Il n'a pas bougé d'un poil pendant toute la séance, si "vous me prétez cette expression!"...je suis taquine, mon soumis le sait.
J'apprécie le moment...je n'ai pas envie de m'arrêter...les flammes dansent sur la peau, c'est un spectacle magnifique, le feu est magique...mais je sais parfaitement que je dois interrompre,  si je veux pouvoir poursuivre la soirée...avec mon valeureux ennos. (quelque part, c'est un brin frustrant, oserais -je dire...)
Mais je tiens à rendre un hommage mérité au personnage, indispensable à mon article, qu'on ne voit pas: le photographe! Connaissant son perfectionnisme et son souci du détail, je sais qu'il a eu sa part de pression...ces photos valent leur pesant d'or, il n'est pas aisé de capturer un "instant"!
Par Maitresse S. - Publié dans : SM
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Jeudi 13 novembre 4 13 /11 /Nov 10:48
                 A quoi sert la punition, pourquoi donc l'infliger...si ce n'est pour qu'une faute ne se reproduise jamais?
                 On ne peut, on ne doit, donner une définition exacte de la punition...ce serait beaucoup trop réducteur...il peut en exister autant de formes que de soumis...la punition doit faire mal, sur une échelle modulable en rapport à la gravité de la faute...pour bien punir, il faut donc bien connaitre son soumis et surtout, ne pas punir sous l'effet de la colère:
                                   La punition fait partie de son éducation.
                                   L'éducation lui permet de trouver sa place.
............................................................................................................

Je ne te punis pas...tu ne mérites même pas que je te punisse...que je réfléchisse, que je réagisse, que je m'implique...tu ne m'intéresses pas.

Je sais que tu aimes me regarder, je t'ordonne de garder les yeux baissés, sans le secours d'un bandeau.

Je sais que tu as besoin de me parler, tu auras un bloc et un crayon autour du cou, je ne veux pas entendre ta voix.

Je sais que tu aimes sentir ma main, je porterai des gants.

Je ne t'adresserai pas la parole directement, tu recevras tes consignes par l'intermédaire d'une autre bouche ou par une lettre, que tu ne conserveras pas.

J'annulerai notre rencontre au dernier moment, après t'avoir laissé venir à moi, en te disant que cette fois, je n'ai pas envie de te voir.

Un Maître jouera avec toi, ou une Maitresse que tu n'apprécies pas trop, mais je ne serai pas dans ton champ de vision.

Lors d'une soirée, tu me suivras pas à pas, mais je ne jouerai pas avec toi, un autre soumis veillera sur toi.

Lors d'une soirée, tu ne porteras pas le collier que je t'ai offert.

Tu n'es pas digne de t'assoir à ma table, un autre que toi me servira, tu te tiendras debout derrière moi, silencieux.

Je connais ta dépendance, tu seras privé de tout contact avec moi, et je ne veux pas de tes nouvelles, d'aucune manière.

J'irais jusqu'à souffrir moi même, en me privant de quelque chose, si je sais que c'est le moyen de t'atteindre, mais tu ne te rendras compte de rien.
                                                     

Je n'utilise pas ce que j'aime dans les punitions, je n'utilise donc pas le châtiment corporel...je me sais sadique, ce serait dangereux. D'autre part, lorsqu'une punition porte essentiellement sur le cérébral, la torture est beaucoup plus forte et il y a rarement des récidives. La punition n'est pas le détournement d'un jeu, à mon sens.

                                         La punition est faite...pour punir!!

Par Maitresse S. - Publié dans : SM
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Vendredi 14 novembre 5 14 /11 /Nov 14:20
"Il faut organiser un jeu autour de la malle"ne cessait de dire mon amie D.I. à la moindre occasion...
Nous n'avons pas les mêmes pratiques, mais j'adore mettre des scénarios au point avec elle, c'est un peu -la fête avant la fête- en quelque sorte...
Et puis, les différences enrichissent toujours, chacune apporte sa pièce, et nous obtenons toujours un puzzle magnifique...
avec toujours beaucoup de gaieté...
Rires et plaisir assurés...
Ce jour là, j'ai fixé rendez vous au soumis à 15h00...
Dès son arrivée, nous montons dans ma voiture, j'allonge le siége, le cagoule, et le recouvre d'une couverture. Je vais rouler pendant une demi heure, dans les rues avoisinantes, sans lui parler...il ne sait pas du tout ce qui l'attend.
Pour son anniversaire, je vais réaliser son fantasme d'enfermement, confié longtemps auparavant...sa surprise est totale.

15h30, nous nous retrouvons dans l'ére de lavage d'une station service, une autre voiture nous attend, deux de mes complices l'enferment dans le coffre d'une grosse berline. Je les suis... tout va très vite, car nous avons choisi une heure de circulation assez fluide.
La malle nous attend au sous sol du parking de l'immeuble de mes amis, sur un chariot, car nous allons emprunter l'ascenseur. Je n'ai pas mis de parfum, et ce n'est plus moi qui le touche...Mes complices l'installent sans ménagement dans la malle...
"Maîtresse!?"...une petite voix traverse l'épaisseur du bois, on peut sentir une petite pointe d'inquiétude...je me mords les lèvres pour ne pas éclater de rire...mais ne répond pas...
La malle est placée dans un coin de l'appartement. J'ouvre le coffre, la chaleur me monte au visage..."Je savais bien que vous n'étiez pas loin, Maitresse!" me dit-il sur un ton provocateur...
Je vérifie la cagoule, entrave les chevilles et les poignets, parviens à rassembler mon sérieux pour donner mes consignes:
"Je veux que tu tapes contre la paroie si tu ne te sens pas bien...
le couvercle sera régulièrement soulevé pour renouveler l'air...
je t'interdis de sortir avant mon retour...
Si tu as envie d'uriner, tu te retiendras...
Es-tu pret?"
ce soumis est très provocateur: il demande donc un petit coussin... je lui accorde une giffle juste avant de refermer le coffre.
Je sais qu'il ne risque rien, mes amis le veillent silencieusement pendant mon absence...Je peux enfin me détendre et rire toute seule au volant de la voiture...
Je sais aussi que je vais manquer le meilleur, mais je ne peux rester à l'appartement.
Bien que souffrant d'ankylosité, suffoquant de chaleur, la vessie prète à exploser, et maintes fois invité à sortir pour se dégourdir...il résiste à toutes les tentations et reste dans la malle. Il était convenu que les complices le tenteraient...
Je suis de retour vers 19h00, lorsque j'ouvre le coffre...je sens le soupir de la délivrance, enfin...
J'ai bel et bien la sensation d'ouvrir un cadeau un jour de noël, je suis très fière de sa performance, je suis heureuse d'avoir pu lui offrir ce cadeau...ses poignées et ses chevilles sont meurtries, la cagoule lui est devenue insupportable dans le confinement et la transpiration, mais voilà: il ouvre les yeux avant d'y avoir été invité. Je retarde donc l'enlèvement de la cagoule d'une demi -heure supplémentaire.

D.I. met en action un minuteur, et nous finissons tout de même par voir le large sourire du cloîtré ravi de son aventure: "cent fois merci, ma Maîtresse!".
Par Maitresse S. - Publié dans : SM
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