Le blog de Maitresse S.
Il y a bien longtemps que je désire rendre hommage à Sam pour toutes les jolies choses qu'il fabrique, jour aprés jour :
Mon esclave est fétichiste dans l'âme...pur et dur, rare...
Pieds, talon, semelle, plante, orteils...tout est source d'inspiration pour ses mains d'or que j'écrase avec délice...on sait bien que l'or prend mille formes...
Nous sommes dans la salle de piétinement afin de tester cette magnifique création...je dois procéder lentement, une chute serait fatale pour mes chevilles et je n'aime pas blesser sam, du moins involontairement...!
Les improblables chaussures de tortures ne sont pas solidaires de mon pied :
un seul bracelet de cuir est relié au talon par une chaîne... la pointe du pied est maintenue sur la semelle...les talons sont des clous véritables...la plante roule presque malgré moi et les longs éperons retiennent toutes mon attention, ils ne demandent qu'à s'accrocher à tout ce qui se présente...
J'avoue (rire), l'idée d'enfoncer les clous sans ménagement dans ses flancs, juste afin qu'il ressente combien j'apprécie sa fertile imagination, m'a traversé l'esprit...j'ai donc marqué un temps d'arrêt sous la barre, ses fesses se sont contractées : il le savait, cela m'a suffit, l'adrénaline monte dans ce cas et c'est précieux.
Je me positionne lentement, je dois sentir que les chaussures prolongent tout simplement mes jambes...
Je teste chaque pointe tranquillement, sans toutefois chercher à faire mal encore, mais sans pouvoir l'éviter vraiment...Sam a tout prévu comme a son habitude...
Je sent que les chairs pourraient facilement se fendre, et je ne tiens pas à tâcher mon tapis (trés compliqué le zébre avec le sang, il faut donc éviter la moindre tâche!)
Je m'applique sans un mot...je veux qu'il entende la molette sur sa peau, les chaînes qui répondent...la douleur est insidieuse et je sais bien qu'elle se répand.
De minuscules marques apparaissent et les talons-clous font office de petits tampons qui resteront trés longtemps car le derme est atteint...tout part vite, mais la pointe du talon demeure en général toujours si je prends le temps...peut-on raisonnablement faire autre?
Je ne respire que le stric nécessaire, concentrée sur celle de mon esclave qui ne dira rien, qui ne dit jamais rien tant sa confiance est grande...la peau est très humide et manque de me faire perdre l'équilibre!
Je piétine avec une douceur relative, en prenant soin de ne pas marquer la colonne...
Aujourd'hui je me contenterai du dos, c'est une 1ére séance, il fallait "baptiser" les chaussures de tortures et faire honneur à leur créateur...si virtuose dans ce qu'il construit, qu'il en oublierait presque que son art se destine à l'usage de sa reine...
Je t'approuve Sam, je retrouve ton fétichisme dans ce que tu m'as offert...
Leur beauté est sans conscession.